Participer à un HYROX, c’est bien plus qu’un simple défi physique. C’est une épreuve où l’équilibre entre la force, l’endurance et la stratégie est essentiel. Pourtant, même les athlètes les plus préparés peuvent tomber dans certains pièges qui coûtent du temps, de l’énergie, et parfois même le plaisir de la course. Pour vous aider à maximiser vos chances de réussite, voici les erreurs les plus courantes à éviter durant un HYROX.
Sommaire
- 1 Partir trop vite : un classique à éviter
- 2 Négliger les normes de mouvement
- 3 Ne pas s’entraîner dans des conditions réalistes
- 4 Mal gérer les tours de course
- 5 Sous-estimer les stations spécifiques
- 6 Porter des chaussures inadaptées
- 7 Improviser sa stratégie alimentaire
- 8 Se relâcher dans la RoXZone
- 9 Sous-estimer l’importance du mental
- 10 Ne pas réduire son entraînement avant la course
Partir trop vite : un classique à éviter
L’excitation du départ, la musique, l’énergie des participants… Tout cela donne envie de foncer dès les premiers mètres. Mais commencer trop vite peut être une erreur fatale. Imaginez-vous à bout de souffle dès la moitié de la course : les stations qui suivent deviennent un véritable calvaire.
Le secret, c’est de trouver un rythme soutenable dès le départ. Si vous ne savez pas comment doser, partez légèrement plus lentement que votre rythme habituel et ajustez en fonction de vos sensations.
Négliger les normes de mouvement
Chaque station d’un HYROX a des standards précis à respecter. Que ce soit la profondeur des squats pour les wall balls ou la distance des sauts lors des burpees broad jump, ces règles ne sont pas négociables.
Une technique inadéquate entraîne des « no reps », ce qui signifie que vos efforts ne sont pas comptabilisés. Cela peut vite devenir frustrant. Intégrez ces normes dans vos entraînements et filmez-vous pour vérifier votre posture. C’est une étape essentielle pour éviter les surprises le jour J.
Ne pas s’entraîner dans des conditions réalistes
S’entraîner uniquement en étant frais, c’est sous-estimer le caractère « hybride » d’un HYROX.
Après plusieurs kilomètres de course et des stations exigeantes, votre corps sera épuisé. Faire 100 wall balls après une longue course, par exemple, n’a rien à voir avec les réaliser à froid à l’entraînement.
Inclure des séances où vous enchaînez course et exercices fonctionnels est crucial pour préparer votre corps aux transitions difficiles du jour de la compétition.
Mal gérer les tours de course
Le système de tours peut paraître simple sur le papier, mais dans l’effervescence de l’événement et la fatigue accumulée, il est facile de se tromper. Courir un tour de trop ou de moins peut vous valoir une pénalité de temps ou un effort inutile.
Le meilleur moyen de garder le compte est d’utiliser votre montre ou de repérer les écrans disposés dans l’arène. Anticiper ce défi mental vous permettra de rester concentré jusqu’au bout.
Sous-estimer les stations spécifiques
Certaines stations, comme le sled push ou le sled pull, sont souvent plus éprouvantes qu’on ne l’imagine. Le tapis utilisé dans les HYROX ajoute une résistance importante, rendant les charges bien plus difficiles à déplacer que dans votre salle de sport habituelle.
Entraînez-vous avec des poids plus lourds pour compenser cette différence et préparez-vous mentalement à l’effort supplémentaire.
Porter des chaussures inadaptées
La question des chaussures est souvent négligée, mais elle peut faire toute la différence. Des modèles comme les Metcon ou Reebok Nano, bien qu’excellents pour les stations fonctionnelles, ne sont pas optimaux pour courir.
Privilégiez des chaussures offrant un bon compromis entre stabilité et confort pour la course, tout en étant adaptées aux changements rapides d’intensité.
Un guide pour vous aider à choisir : Les meilleures chaussures pour faire de l’HYROX
Improviser sa stratégie alimentaire
Changer drastiquement votre alimentation juste avant la course peut causer des désagréments inattendus, comme des problèmes digestifs en pleine compétition.
Si vous envisagez de consommer des gels énergétiques ou d’augmenter votre apport en glucides, testez-les bien à l’avance lors de vos entraînements.
Le jour J n’est pas le moment de découvrir que votre corps ne les tolère pas.
Se relâcher dans la RoXZone
La Roxzone, cette zone de transition entre la course et les stations fonctionnelles, est un piège courant. Beaucoup d’athlètes ralentissent inconsciemment ou y passent trop de temps.
Optimisez vos transitions en identifiant rapidement votre prochaine station. Une bonne hydratation avant la course vous permettra également de limiter les arrêts inutiles.
Sous-estimer l’importance du mental
Un HYROX, c’est autant un défi mental que physique. La fatigue peut facilement saper votre motivation et vous amener à ralentir, voire à abandonner. La clé est de diviser la course en objectifs atteignables : 10 répétitions à la fois, un tour à la fois. Chaque petit pas vous rapproche de la ligne d’arrivée. Rappelez-vous que chaque station franchie est une victoire en soi.
Ne pas réduire son entraînement avant la course
Une erreur courante est de s’entraîner intensément jusqu’à la veille de l’événement, pensant que cela améliorera les performances. En réalité, votre corps a besoin de repos pour être au top le jour J.
Réduisez progressivement le volume et l’intensité de vos séances dans les deux semaines précédant la course, tout en maintenant une certaine activité pour ne pas perdre le rythme.
En évitant ces erreurs, vous augmentez vos chances de vivre une expérience positive et enrichissante. Alors, préparez-vous, restez concentré, et rappelez-vous : chaque effort compte, mais c’est votre stratégie globale qui fera la différence.
Credit Photo : HYROX